En 2016, 4576 personnes ont péri en Méditerranée sur l’axe migratoire de traversée entre la Libye et l’Italie, sans évoquer les disparitions liées aux autres axes migratoires. Hier, les Etats d’Europe s’étaient engagés dans le sauvetage des migrants en mer, aujourd’hui ce mêmes Etats refusent de le faire, mettant la vie de ces personnes entre les mains de la société civile, à des initiatives personnelles et/ou associations …
Face à ces drames et face à la menace de la montée des populismes en France et en Europe qui peut en résulter, l’enjeu est de faire respecter les droits humains, en particulier le droit d’asile, en accueillant les réfugiés, et en même temps de maîtriser les flux migratoires.
De plus, les procédures peuvent être facteurs d’exclusion des personnes en demande d’asile. Les délais administratifs pour traiter les dossiers des demandeurs d’asile sont très longs et pendant ce temps beaucoup de demandeurs sont exclus des droits, logement/hébergement, santé, travail. De plus, l’organisation de la demande d’asile avec l’installation d’un « guichet//PADA (Plateforme d’accueil des demandeurs d’asile)» unique pour la région ex Midi Py oblige chaque personne à se déplacer sur la ville déjà en manque de réponse en matière d’hébergement.